Soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement de la petite Mia en avril 2020, l’ancien cadre du Modem de Haute-Garonne, Rémy Daillet est arrivée en France tôt ce mercredi 16 juin dans la matinée à l’aéroport parisien de Roissy.
Rémy Daillet, ancien responsable politique de Haute-Garonne, et soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement de la petite Mia en avril dans les Vosges, a atterri en France mercredi 16 juin peu après 6 heures du matin en provenance de Singapour avec sa famille.
[À LA UNE À 8H] Rémy Daillet, soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement de la petite Mia perpétré en avril, est arrivé ce matin à Paris à l’issue d’une procédure d’expulsion mouvementée depuis la Malaisie #AFP 3/5 pic.twitter.com/DzOtq8hNd0
— Agence France-Presse (@afpfr) June 16, 2021
A peine le pied posé sur le sol français, cette figure des milieux complotistes a été interpellée en présence de son avocat, Jean-Christophe Basson-Larbi. Son « mandat d’arrêt est exécuté par la gendarmerie des transports aériens », a indiqué une source aéroportuaire à l’Agence France Presse (AFP).
Possible mise en examen
Arrêtés en Malaisie fin mai, où ils résidaient, Remy Daillet, sa compagne enceinte et ses trois enfants de 17, 9 et 2 ans avaient embarqué mardi soir à Singapour sur le vol Air France AF 257. Rémy Daillet pourrait être mis en examen dans les prochaines heures.
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Mardi 15 juin dans un communiqué, le procureur de la République de Nancy a indiqué que dès sa descente d’avion « le mandat d’arrêt délivré à son encontre par le juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy lui sera notifié. ».
Suspecté d’avoir organisé l’enlèvement de Mia
Le juge aura alors deux possibilités : soit le faire présenter immédiatement à Nancy en vue de sa mise en examen. Il sera alors la onzième personne mise en examen dans l’affaire Mia ; soit le faire présenter devant le juge des libertés et de la détention de Bobigny, pour une incarcération provisoire. Il devra alors être transféré jusqu’à Nancy pour être interrogé par les juges d’instruction de la Jirs dans un délai de 4 jours. Et mis en examen.
Rémy Daillet-Wiedemann vivait ces derniers mois dans l’île touristique malaisienne de Langkawi, avec sa compagne et ses enfants.
Dans le dossier de l’affaire Mia, en cours d’instruction, il est suspecté d’avoir contribué à l’organisation de l’enlèvement de la fillette. Il faisait depuis, l’objet d’un mandat d’arrêt international, émis par le juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy.
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Selon la justice, qui le définit comme une figure du mouvement complotiste, il aurait « joué un rôle dans l’organisation de l’enlèvement et aurait ainsi fourni les coordonnées de l’accueillante de la mère et de l’enfant à Neuchâtel (Suisse) », en Suisse. S’appuyant en cela sur des témoignages de plusieurs des personnes mises en examen qui auraient indiqué que Rémy Daillet aurait eu un contact direct avec Lola Montemaggi, la mère de Mia et qu’il aurait alloué 3.000 euros pour financer l’opération.