Deux jours après la gifle des législatives, mardi 21 mai, c’est un défilé de tous les ténors des partis politiques d’opposition que l’on a pu observer à l’Élysée. Emmanuel Macron veut montrer qu’il a compris le message envoyé par les électeurs. C’est pourquoi il tente la concertation avec ses adversaires politiques. Officiellement, chacun s’annonce constructif mais pose ses conditions. « Le groupe de 89 députés (..) est un groupe qui est dans l’opposition mais ne souhaite pas être dans l’obstruction systématique », explique Marine Le Pen.
Vers un vote de confiance ?
Côté Les Républicains, il n’est pas supplique de notifier d’alliance. « Il n’est pas supplique de trahir ceux qui nous ont fait confiance, et ceux qui nous ont élus ne nous ont pas élus pour rentrer dans quelque pacte ou coalition que ce soit », analyse Christian Jacob, président du parti. À l’Assemblée nationale, une polémique enfle : la Première ministre manquerait de légitimité. « Madame la Première ministre, vous devez venir ici et solliciter le vote des députés pour avoir la confiance », affirme Jean-Luc Mélenchon.
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