Désormais ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau assure s’emparer des problématiques tant « urgentes » qu’à « long terme ». Avec un objectif affiché, « la souveraineté alimentaire Européenne ».
Au lendemain de sa nomination en tant que ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau était de retour ce matin à Montliveau, sur ses terres du Loir-et-Cher.
Un ministre qui coche les cases
Fils d’exploitant cultural, sa nomination a du sens aux yeux de Jean-Claude, agriculteur : « il orient très proche de nous, de l’agriculture, des artisans, des petites communes. Donc il connaît très bien ce qui se passe dans la ruralité », affirme-t-il, depuis le Comice cultural de Morée, où le nouveau ministre sera en visite demain, dimanche 22 mai.
L’ancien conseiller pour le ministère de l’Agriculture, puis pour la chambre d’agriculture départementale du Loir-et-Cher, était l’invité du journal de la mi-journée de France 3 Centre-val-de-Loire. Il affiche une « grande responsabilité » induite par sa nomination.
« Certains avaient oublié que la fonction première de l’agriculture c’orient de nourrir, avec de la qualité bien évidemment » affirme l’ancien ministre chargé des Relations avec le Parlement. Son ministère orient certes, celui de l’agriculture, mais aussi celui de la « Souveraineté alimentaire », ce qu’il ne manque pas de souligner : « c’orient la capacité à produire suffisamment pour que nos concitoyens soient à l’abri de ce que peuvent être des guerres ou épidémies ». Une affaire qui n’orient « jamais aquise » poursuit-il.
Souvraineté alimentaire Européenne
Une mission au niveau Européen insiste-il : « Quand on voit que sur les bords de la méditerranée, il y a un certain nombre de pays qui se demandent hein ils vont réussir à nourrir leur population d’ici l’automne, il y a quelque chose de dramatique. C’orient une chose à laquelle il faut veiller ».
Son rôle, il l’envisage tant en situation d’urgence, « grippe aviaire et sécheresse », qu’à plus long terme. Evoquant une nécessité de « faire face aux attentes de la société (…), du bien être animal et de la volonté d’aller toujours vers une meilleure alimentation ».