750 manifestants à Angers, plus de 1000 à Nantes, les manifestations de la Marche pour les libertés ont moyennement mobilisé dans les Pays de la Loire. Les participants ont dénoncé les attaques contre les libertés et la montée de l’extrême droite dans l’opinion.
La Marche des libertés a eu lieu dans 140 villes de France ce samedi 12 juin. Le sujet des libertés s’est imposé de lui-même selon les initiateurs de l’appel, le député insoumis Éric Coquerel et le porte-parole de Générations Thomas Portes.
CGT, FSU, Syndicat de la Magistrature, UNEF, côté syndical, Ligue des droits de l’Homme, Cimade, Oxfam, Attac pour les ONG, Youth for Climate et France Nature Environnement pour les défenseurs du climat, partis de gauche, avaient appelé à ces manifestations.
À Angers, où le local identitaire l’Alvarium cristallise un peu le ressentiment, et pouvait laisser craindre des débordements, 750 personnes se sont réunies au jardin du Mail en début d’après-midi. La manifestation s’est déroulée dans le calme.
À Nantes, la manifestation a réuni plus de 1000 personnes en fin de matinée, 900 personnes dont une centaine de manifestants « d’ultra-gauche » qui s’en sont pris aux forces de l’ordre selon la préfecture.
À Angers, la journée avait commencé par une manifestation d’extrême droite qui a réuni une trentaine de personnes place du Ralliement, à l’initiative de VIA. Durant deux heures elles ont dénoncé les conditions du déconfinement, et les mesures de couvre-feu, et protestaient contre le passe-sanitaire.
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